Solidarité Terrassonne, Construisons Ensemble !

Solidarité Terrassonne, Construisons Ensemble !

La Terrasse, une terre rendue aux piétons?

Le déplacement des piétons : attention voitures !!!

 

On se félicite en page 14 du bilan d'avoir sécurisé le déplacement des piétons. Oui sur quelques portions, prioritairement où se concentrent les nouvelles constructions (rue de la Cascade, rue de l'Orme au hameau de la petite Chartreuse) mais combien de secteurs souffrent d'un réseau de voirie et de trottoirs insuffisants ou inexistants : L'avenue de Savoie dont la dangerosité est reconnue (p 14), l'Avenue du Grésivaudan, la rue de la Gare avec un virage en épingle, la rue du château, présente à la fois, la particularité d'être une zone de circulation importante à certaines heures de la journée et une voie de passage continue.

Déjà important pour une si petite commune, le parc automobile a augmenté de façon conséquente sous l'impulsion d'une urbanisation continue, depuis 2008. Bien que les nouveaux logements offrent des garages en sous-sol pour un foyer, la plupart des habitants disposent au moins de deux véhicules personnels dont l'un occupe nécessairement l'espace public. Cette prolifération de voitures tend à réduire l'offre de stationnements et de transformer nos trottoirs en zone de parking, ainsi que nous l'avons constaté dans l'avenue du Grésivaudan , à la hauteur de la place de la cave et de l'immeuble de la Garguette ; ce qui oblige bien souvent les piétons à emprunter la rue afin de contourner l'obstacle. Ces mêmes trottoirs se trouvent littéralement envahis lors de la sortie des écoles ou parfois le week-end quand les résidents accueillent familles ou amis. On s'inquiète également du manque de sécurité de nos collégiens au point de ramasse de La Mure. La situation de cet arrêt dans un virage, sans trottoir et encombré sur les côtés par les voitures obligent nos jeunes collégiens à empiéter sur la voie publique, ce qui les rend vulnérables face aux dangers de la circulation.

Ce problème lié au phénomène « d'incivilité » avait été abordé, dans les thèmes du comité sur les déplacements (p 14, Bulletin Municipal, no 138) alors que ces immeubles n'existaient pas encore. Aujourd'hui, cette indiscipline ne relève pas forcément d'une mauvaise volonté, mais surtout d'un manque de prévoyance et d'anticipation de la municipalité sur un urbanisme qu'elle conditionne sans en mesurer l'impact immédiat. Qu'en sera-t-il après la construction de deux autres immeubles sur la même avenue ? Quand les locaux commerciaux de la place seront en activité? Risque-t-on de voir la place de la cave se transformer en parking, comme c'est le cas occasionnellement ?

Alors que le comité sur les déplacements alertait sur le stationnement sauvage et sur les difficultés de circulation à venir générés par l'augmentation de la population, comment le maire n'a-t-il pas pu anticiper ces difficultés pourtant prévisibles et qui risquent de s'amplifier avec les projets immobiliers à venir ? Lui qui faisait de « sa préoccupation première (…) de rendre la rue aux habitants » pour 2010 (Dauphiné Libéré, 10 janvier 2010). On peut toujours attendre.

 

Extrait de l'article du Dauphiné Libéré daté du 10 janvier 2010, question posée par la correspondante locale de l'époque et réponse du maire.




13/05/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres