Solidarité Terrassonne, Construisons Ensemble !

La Terrasse, Une nouvelle terre promise !

« Le maire en a rêvé et il l'a fait », (Expression tirée du Dauphiné Libéré de juillet 2010 pour vanter son implication dans le Chantier Concordia) celui de créer « la cité idéale », relatée dans une publication d'une vingtaine de pages adressée aux Terrassons. Notre « pasteur King » local  a réussi ici en trois ans ce que les hommes cherchent à réaliser depuis tout temps, la cité « harmonieuse », c'est dire ses compétences. A la lecture de cette brochure tout résonne à la perfection dans le domaine politique, urbain, économique, social, écologique, culturel... .Tout s'effectue paraît-il en concertation « avec la population pour la population » dans un cadre démocratique participatif unique (p 8, p 9, p 13). Notre urbanisme, sans aucune modestie« se fait porteur de projets moteurs unique en France comme les logements sociaux passifs de la Petite Chartreuse (...) ». La politique environnementale de l'équipe municipale se partage soi-disant « avec un très grand nombre d'habitants qui régulièrement soumettent leurs suggestions en la matière » (p 13). La page 18 de cette brochure va jusqu'à donner un caractère biblique à notre commune pour en faire « une terre d'avenir » autant dire la « terre promise », dépeinte comme un véritable jardin d'Eden tout au long de la publication. Vouloir montrer un tel idéal en devient même ridicule

Cet effet de style représente ni plus ni moins qu'un exercice de propagande locale pour valoriser à l'excès l'action municipale : Réalité déformée, difficultés niées, réalisations amplifiées, initiatives récupérées, actions virtualisée. Procédé inédit dans la vallée, car aucun des bilans municipaux que nous avons consultés ou lus n'affichent autant de prétentions et de résultats mystificateurs.

Dans une commune où plus « personne ne revendique ni ne conteste », en l'absence d'une opposition « officielle » à l'intérieur et à l'extérieur du conseil municipal, où une petite poignée de contestataires se trouve réduite au silence, à l'exemple de Solidarité Terrassonne, avec la disparition de tout débat public, l'équipe municipale y bénéficie d'une situation royale pour mener à bien son action dans une totale liberté, ce dont pourrait rêver de nombreux maires en France. D'autant qu'elle est relayée et renforcée par de dithyrambiques articles, dans la presse locale, dont l'ancienne correspondante du Dauphiné a participé à l'élaboration du bulletin mi-mandat. Ce qui posait à cette époque, la question de l'objectivité et l'impartialité de l'information quand un journaliste dépendait aussi étroitement du pouvoir local.

Plus d'humilité et de tempérance doivent s'imposer dans l'action plutôt que la prétention et la suffisance qui effacent tout pouvoir de jugement et enlèvent toute lucidité face aux problèmes. N'oublions pas que nous sommes une modeste petite commune parmi tant d'autres en France, avec ses atouts et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts, qui ne constitue en aucun cas, un modèle de référence nationale. Restons à notre place et agissons déjà localement pour résoudre les difficultés auxquelles nous sommes confrontées dont certaines relèvent de la gestion municipale, mais aussi pour pallier à nos « faiblesses et défauts » pour faire de La Terrasse, une terre durable.

Faisons aussi le point « ensemble » sur ce bilan en toute acuité et regardons s'il se conforme au programme électoral de M Volpi, « Vivre en Citoyen à La Terrasse» mais aussi au Plan Local d'Urbanisme de 2005 (PLU). Nous verrons que nous sommes très éloignés du cadre idyllique brossés par la municipalité dans son bulletin mi-mandat, mais aussi des promesses ambitieuses affichées par le maire. Du chemin reste à faire, surtout vers celui de la vérité et la transparence. 

Collectif S.T 

Exemple de démocratie participative à La Terrasse