Solidarité Terrassonne, Construisons Ensemble !

Circulation et sécurité à la Terrasse, "ça craint"

L'augmentation du nombre d'habitants relative à la multiplication des projets immobiliers surtout dans le centre de la commune a généré une circulation nouvelle beaucoup plus dense qui risque de s'amplifier encore après la construction de deux immeubles, avenue du Grésivaudan. Ce qui est visible aujourd'hui, fut évoqué par l'atelier déplacement d'octobre 2009 quand il sensibilisait sur les besoins d'anticiper les problèmes de circulation future.

Projection des nouveaux immeubles prévus, avenue du Grésivaudan

Parmi les thèmes évoqués au cours de cette réunion par les participants, figuraient « la sécurité des déplacements sous toutes ses formes, en particulier au niveau des croisements routiers, la vitesse au coeur du bourg et la mauvaise visibilité à certains carrefour ». Au terme de cet atelier participatif, la municipalité se voyait confier la tâche « de mieux organiser les flux de voitures dans le village et à favoriser les déplacements en modes doux ». Si on se réfère au bilan mi-mandat, deux ans plus tard, la mairie pense avoir agi positivement au renforcement de la sécurité dans le village en mettant en avant les travaux effectués sur la RD 1090, à la hauteur de la rue du Clos du Château et de la rue du Château, engagés en réalité par l'ancienne équipe municipale dirigée par M.Bescher. Ce dont, évidemment la brochure ne fait aucune mention, la mairie préférant « récupérer » une initiative fort valorisante

Pour résumer l'action municipale en 2013, concernant la gestion des déplacements et de la sécurité routière, elle se révèle bien maigre au regard des ambitions affichées. On sait ce qu'il est advenu des promesses de concevoir des pistes cyclables, avenue du Grésivaudan. La récente pétition signée par près de quatre cents citoyens dénonçant la dangerosité des aménagements réalisés au croisement de la route de Tencin et de la RD 1090 montre bien toute l'incapacité de la commune à agir dans la régulation et la sécurisation des flux à l'intérieur et à l'extérieur ; surtout quand le maire pense solutionner la problématique du carrefour en favorisant l'installation d'un radar. Lui qui prétend toujours se référer au Plan Local d'Urbanisme dans l'aménagement dans sa commune, on doute qu'il en connaisse parfaitement le contenu. A la page 23, on lit que le « carrefour de la RN90 et du RD30 a été recensé comme un point noir par les service de la sécurité routière; 12 victimes d'accidents ont été dénombrés entre 1996 et 2000. La commune souhaite favoriser tout aménagement qui permettra de réduire ce point noir et d'améliorer les conditions de circulation. Ainsi, un aménagement réservé a été porté au niveau du carrefour afin de permettre l'aménagement d'un futur rond-point » Dont acte.

Cet exemple illustre bien une situation assez préoccupante en matière de sécurité où de nombreuses zones de conflits existent aussi bien à l'intérieur comme à l'extérieur de la commune. A l'extérieur de celle-ci, ces « zones de conflits» se trouvent à l'intersection des rues et de la RD 1090 :

1 Carrefour Chauffin, 2 Rue de l'Eglise, 3 Rue du Port Saint Gervais, 4 carrefour de la Route de Tencin 5 Chemin du Grand Près, 6 Entrée de la commune à la hauteur du secteur de La Mure.

A l'intérieur du village, l'augmentation de la population a provoqué « une circulation nouvelle » comme un accroissement des flux circulatoires modifiés par les réalisations de la place de la cave, la fermeture de la rue de la gare et la construction de nouveaux immeubles dans le centre bourg, (« la Garguette », avenue du Grésivaudan, les immeubles du Bouchet, au hameau des Coteaux). Une zone de conflit très dangereuse se situe à l'angle de la place de la Cave et de la rue de la Gare avec un virage en épingle quasiment à angle droit, avec une très mauvaise visibilité pour les automobilistes; D'autres points dangereux se localisent sur la route de Saint-Hilaire au niveau des intersections des hameaux du Glézy, des Coteaux et de la zone pavillonnaire, car situées à la sortie de virages. De nouveaux schémas de déplacements sont apparus dans le village non pas d'une politique urbaine murement anticipée et globalisante, mais plutôt imposés, sous l'effet de l'improvisation et la force des choses conditionnées entre autre par des d'aménagements extérieurs ; ceux effectués sur la RD1090 par le Conseil Général ne permettant plus de prendre la direction vers Tencin ou Le Touvet, à la sortie de la rue de la Gare, ont détourné une bonne partie de la circulation des automobilistes vers la rue des Perrières qui n'est franchement pas destinée à cet effet. Elle est même rendue très difficile lors de période de manifestation, à la salle polyvalente qui voit affluer de nombreux véhicules, stationnant dans tous les sens, et gênant ou bloquant même les déplacements.

On déplore toujours une vitesse excessive au centre bourg malgré les limitations de vitesse, ce qui avait déjà constaté au cours de l'atelier déplacements, à l'automne 2009. Certains automobilistes pratiquent en toute liberté, au milieu de la journée ou en soirée, des parties de « rodéos véhicules » sur la place de la cave ou le jeu de boules, organisent aussi, en toute impunité des courses poursuites de tout genre sur l'avenue du Grésivaudan et la rue de la gare. On s'inquiète fortement de cette forme de délinquance routière ne suscitant aucune réaction des autorités municipales qui met en danger des familles ou des enfants se promenant sur la route à défaut de trottoirs ou d'aménagements sécurisés à l'instar de la rue de la Gare devenue un lieu de passage très fréquentée, notamment avec la présence des jardins communaux.

D'importantes difficultés subsistent encore et s'amplifient car sous-estimées par une municipalité incapable de prévoir et d'anticiper des phénomènes qui semblaient prévisibles puisque évalués par les participants eux-mêmes, à l'atelier déplacements.

Oui, il a urgence à agir sans quoi nous risquons de voir plus fréquemment les urgences intervenir.