Solidarité Terrassonne, Construisons Ensemble !

Quel horizon économique pour les fonds commerciaux de la Maison bouchain?

L'avenir semble incertain.

De la présence virtuelle d'une pharmacie , en passant par l'installation d'un carrefour mini-market et ou d'une supérette Casino, les rumeurs en tout genre, depuis le printemps 2010, spéculent sur la destination des fonds de commerce de l'immeuble de la place de la cave; sans qu'elles aient été infirmées ou confirmées par la municipalité.

Quoique le maire, dans le dernier bulletin municipal a démenti la présence d'une supérette Carrefour dans la commune (BM sept-oct 2010), en la faisant passer pour une simple rumeur. Nous confirmons l'information, de source sure, que la chaîne Carrefour fut bien intéressée par ce fonds, mais a vite abandonné en raison d'une surface trop insuffisante pour accueillir un magasin, de type « mini-market ». En fait, cette petite affaire n'est que la conséquence de manquements en matière de communication entre la commune et ses citoyens, tout comme l'absence de réunions des comités consultatifs, notamment celui lié aux projets communaux, qui permettrait d'impliquer les citoyens dans la vie de leur commune, mais aussi de les informer sut toutes les initiatives de nos élus?

De même l'OPAC  (lien) est restée muette à toute nos demandes d'informations. Pourquoi une telle « opacité » dans la communication de projets qui intéressent tous les habitants?

Intégrés aux logements passifs de la place de la cave, ces fonds commerciaux se décomposent en quatre parties modulables mesurant respectivement: 149 m2, 95 m2, 121 m2, 152 m2 avec une réserve en sous-sol; l'ensemble pouvant être réuni par un même acquéreur. Simplement l'obstacle à toute acquisition étant son coût: 1270 € le m2 hors taxe, soit 1520 € le m2 TTC.

" Trop cher, beaucoup trop cher" d'après les échanges que nous avons eus avec des personnes et professionnels qui souhaitaient s'installer dans ces locaux. Sachant qu'à Grenoble, le prix du m2 d'un fonds commercial vendu par l'OPAC  (lien) s'élève entre 600 et 800€, comment la municipalité n'a t 'elle pas pu négocié avec le bailleur social, des prix aux moins équivalents à ceux de Grenoble afin de favoriser la mise en place de services locaux - quasi-inexistants » dont la population a temps besoin? soins de santé, pharmacie, supérette.

Elle en avait la possibilité lors de la cession du terrain et par les concessions, plus qu'intéressantes qui ont été accordées à l'OPAC (lien):

Toujours est-il que l'on risque de voir apparaître le même phénomène qui touche les fonds commerciaux de la zone d'activité du Pré-Millon ou celui du centre du village, celui de trouver des locaux vides de locataires en raison de loyers trop élevés.

Une chose est certaine, on décourage vraiment l'installation de services de proximité. On trouve tout à fait logique que les professionnels ou commerçants se tournent vers d'autres communes qui ont une démarche d'aide et de soutien pour leur installation, dans le seul but de répondre aux besoins de leurs concitoyens.

« Rien ne sert de construire, il faut aussi pouvoir servir ! »

L.Lechuza