Co-voiturage, un projet qui fait pschit !!
Co-voiturage, ça cale dès le démarrage,
Au mois de juillet 2008, la première réunion du comité consultatif sur l'environnement, à laquelle nous participions, lançait le projet d'un service de co voiturage dont le principe devait s'élaborer au sein d'un comité de travail piloté par un élu; Avec l'ambition très forte de le concrétiser rapidement, dans la mesure où de nombreux Terrassons travaillant en dehors de la commune ( 87%, cf PLU 2005) utilisent leur véhicule personnel (85%, cf PLU 2005).
En réalité, ce groupe de travail ne fut jamais réuni car la réalisation de ce projet a été jugé par la commune, trop difficile à construire « techniquement », trop « coûteux », mais surtout « non urgent ». On envisagea même un temps de le transférer dans le cadre de La Communauté de Commune du Grésivaudan (lien) qui n'a pas l'air à ce jour, d'avoir donné suite à cette affaire. Au final, on préfère consacrer une page sur le bulletin municipal sur le co voiturage en sensibilisant l'opinion sur l'option du « système D » (BM 137, janv-fev 2010) plutôt que de réactiver une initiative plus qu'intéressante et d'une nécessité urgente pour les habitants; depuis la disparition des services de l'Express dont le point de départ est à Lumbin, à certaines heures ou Crolles Coteaux, et de la ligne 602, les modes de déplacement en direction de Grenoble se trouvent fortement réduits pour notre commune, comme l'absence de toute navette pour emprunter les bus, à partir de leurs aires de départ.
Pour profiter du service de co voiturage évoqué par le BM, encore faut-il être salarié de l'université, voire du polygone scientifique ou étudiant ce qui concerne une minorité de Terrassons, bien que le Comité d'Action et d'Entraide Sociale (CAESUG) (lien) du CNRS assurant cette prestation soit « ouverte à tous ».
Dans ces conditions comment envisager « de rêver » sur une diminution des bouchons quand tout encourage à l'utilisation de la voiture dans notre village par la:
densification des constructions et étalement de l'habitat, diminution des moyens de transports vers l'agglomération grenobloise, l'absence d'une politique d'envergure sur les déplacements.
Arrêtons de parler « d'harmonisation des transports" ou d'entretenir des rêves, la situation impose des actions afin de proposer des solutions rapides sur nos déplacements: Qu'ils soient économiques, solidaires, sécurisants, en réduisant au maximum les gaz à effets de serre.Tels sont les enjeux d'une commune qui se veut durable.
L.Léchuza
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